Le hockey subaquatique émerge dans l'élite et le loisir.
Cet été, si en barbotant, vous laissez tomber dans la mer ou à la piscine, vos lunettes, votre montre, votre alliance (un acte manqué ?) ou votre médaille de baptême, mais que vous êtes à côté d'un membre de hockey subaquatique de l'Ussap, vous êtes peut-être sauvé. Parce que chez ces gens-là, on adore « chercher des objets au fond de l'eau », dixit le président Patrick Plaquin. Son nom vous dit quelque chose ? Normal, son fils Jérémy a été champion du monde l'an dernier, avec l'équipe de France dont il était le vice-capitaine.
Depuis quelque temps, le club pessacais bombe le torse : une équipe senior en Première division nationale et une autre qui va disputer ce week-end à Hyères (Var), les championnats de France de 4e division. Arrivés au début des années 2000 à Pessac, les pionniers du club actuel étaient les « survivants » de trois associations subaquatiques chassées de Bordeaux, par les travaux à la piscine du Grand-Parc.
Centaine d'adhérents
Loin de se noyer, ils se sont reproduits : une centaine d'adhérents aujourd'hui. « C'est le seul sport subaquatique collectif », souligne le président Plaquin. « Mais c'est aussi un loisir et nous menons des actions sociales : cet été, nous travaillerons avec les centres sociaux à la piscine des Canetons. » En revanche, les entraînements du club ont lieu au Stade nautique.
Le hockey subaquatique consiste à jouer des matchs au fond d'une piscine, en marquant des buts dans le camp adverse, avec un palet lesté, poussé voire lancé à l'aide d'une crosse courte. Le tout en apnée ! Contrairement aux apparences, ce n'est pas réservé aux surhommes (et femmes) : « Je suis asthmatique et mon médecin était plutôt inquiet. Non seulement, j'ai pu pratiquer, mais le hockey subaquatique m'a permis d'améliorer ma capacité respiratoire. » Celui qui témoigne n'est autre que Sébastien Dotte, 35 ans, capitaine de l'équipe senior de 1re division. Cela doit être également bon contre le hoquet que l'on arrête en interrompant sa respiration...
« Au début, les parents sont parfois inquiets au bord du bassin, mais ils comprennent vite. En fait, on ne reste en apnée que quelques secondes. Les actions sont courtes, c'est un jeu dynamique. Il n'est pas non plus nécessaire d'être un nageur extraordinaire. On est plus dans le compromis entre des qualités physiques et la stratégie. »
Fais-moi un signe
C'est là que ça se corse. Comme les hockeyeurs n'ont pas appris à parler dauphin, ils ne peuvent même pas se comprendre à demi-mot. Les signes ? « Très succincts, pendant les phases arrêtées », précise Sébastien Dotte. « Sinon ça va trop vite. » Et puis derrière les masques… D'où la nécessité de beaucoup s'entraîner et de parfaitement fonctionner en groupe.
Si le club met l'accent sur les jeunes avec des équipes minimes, benjamins, cadets, juniors, l'Ussap Hockey subaquatique a aussi un doyen : « Actuellement, on va de 7 à 70 ans. » Un peu comme dans Tintin… En version étanche jusqu'à 4 mètres.
« Je n’ai pas encore pleinement pu profiter de ce titre. J’ai juste fait une petite fête ». Mais quand il reprendra l’entraînement avec Pessac (D1) dans quelques jours, nul doute qu’il partagera sa médaille d’or avec ses coéquipiers girondins. Le 16 juillet dernier, Jérémy Plaquin (19ans à l’époque, il a fêté ses 20 ans le 25 juillet) est devenu champion du monde de hockey subaquatique (1) avec l’équipe de France des moins de 23 ans, à Dordrecht aux Pays-Bas.
La compétition réunissait l’élite du hockey mondial avec l’Afrique du Sud, la Colombie, la Turquie, les Pays-Bas, l’Écosse, la France, l’Angleterre, l’Espagne et la Belgique. Après des débuts hésitants (5 victoires, 2nuls, 1 défaite), les Bleuets (4e) écartaient l’Angleterre (6-2) en quart de finale et l’Afrique du Sud (5-4) en demie : « le match le plus difficile », selon le Pessacais.
En finale, la France battait l’Espagne (2-1), championne du monde en moins de 19 ans (en 2008). Jérémy Plaquin décrochait ainsi son plus beau titre depuis ses débuts en sélection il y a deux ans.
Histoire de famille
Une médaille qui a dû bien faire plaisir à sa famille. « Mon père est le président du club de Pessac, ma soeur y joue, ma mère y a joué, mon grand père aussi... Je n’ai donc pu y échapper », sourit le jeune champion du monde qui s’est entraîné à raison de quatre séances de hockey et deux footings par semaine pour les Mondiaux néerlandais.
Pour réussir dans ce sport, « il faut bien sûr être à l’aise dans l’eau, explique Jérémy Plaquin. Et contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, l’apnée n’est pas un gros problème, ça vient en travaillant. Cela dit, ce n’est pas un sport très instinctif. Il faut du temps pour vraiment prendre du plaisir ».Lui en prend depuis l’âge de 16 ans. À 3 mètres de profondeur, il n’a pas encore fini de jouer de la crosse et compte bien décrocher d’autres titres.
(1) Sport pratiqué en apnée au fond d’une piscine et qui consiste à marquer des buts avec une crosse.Avec 4 000 licenciés en France, le hockey subaquatique reste une discipline assez confidentielle. Elle progresse vers le haut niveau. Le club local tire son épingle du jeu.
C'est quand même jouer de malchance. Première fois championne du monde en 1998 et n'ayant pas quitté le podium depuis, l'équipe de France masculine de hockey subaquatique a bien mal choisi son année pour ce sacre. Les Français n'avaient d'yeux que pour les héros nationaux du ballon rond.
Une occasion ratée de faire découvrir cette discipline quasi inconnue du grand public. Qui sait par exemple qu'à Pessac, un club existe, compte 90 licenciés ? Un de ses joueurs, Jérémy Plaquin, vient même de remporter le championnat du monde qui s'est déroulé en juillet aux Pays-Bas avec l'équipe des moins de 23 ans (voir ci contre).
Casque, palmes et tuba
Le hockey subaquatique ? C'est quoi au juste ? Un sport collectif qui se pratique en apnée et en piscine. Deux équipes de six joueurs (avec quatre remplaçants) s'affrontent en poussant un palet au fond du bassin vers les buts adverses à l'aide d'une petite crosse en résine. Les matchs durent deux fois 15 minutes.*
Chaque joueur est équipé de palmes, d'un masque, d'un tuba et d'un casque de protection en plastique.
« Dès 9, 10 ans, on peut pratiquer », assure Patrick Plaquin, président du club pessacais et papa du nouveau héros local de la discipline. Nul besoin d'être très fort en apnée ni de savoir nager à merveille. Et ce n'est pas réservé qu'aux garçons. Attention, le contact physique n'est pas à exclure. Même si les coups à l'adversaire sont interdits.
« Ce sport développe l'aisance dans l'eau, l'agilité et la dynamique musculaire. Surtout, on s'amuse beaucoup, poursuit-il. Comme la discipline est assez confidentielle, il y a peu d'esprit de performance et de concurrence. »
Patrick Plaquin, ancien passionné de plongée sous-marine, pratique le hockey subaquatique depuis 1980. La discipline commençait alors tout juste à se développer en France. Pour lui, ce sport a de nombreux points communs avec le rugby. Une cinquantaine de nations le pratiquent dans le monde. Les plus fortes : celles de l'hémisphère sud avec l'Afrique du Sud ou la Nouvelle-Zélande.
Pas si loin du rugby
« Il y a un peu le même esprit d'équipe et bien souvent, nos joueurs sont des fans de rugby. » Comme les coéquipiers ne se parlent pas dans l'eau, ils aiment pratiquer la troisième mi-temps.
Le club de Pessac, créé il y a dix ans, s'entraîne au stade nautique. Il est possible de jouer en équipe dès le niveau benjamin (9-10 ans). Et pour la première fois de son histoire, la première équipe seniors monte en Première Division nationale la saison prochaine. « Ce sont ceux qui ont commencé il y a une dizaine d'années quand ils avaient 10 ans qui sont notre élite aujourd'hui », explique le président.
Dans l'agglomération, il existe un autre club à Eysines. « Ce sport souffre d'être mal connu et très peu médiatisé même si, chez nous, les effectifs sont en constante augmen- tation, estime-t-il. Il y a un gros boulot de communication à faire . »
Infos sur http://hockeysub33.free.fr
C’est la rentrée et vous avez envie de faire de l’exercice. Mais le football, le basket ou le tennis vous ennuient... Pas de problème, il existe des solutions, notamment du côté du stade nautique de Pessac.
«C’est un sport attrayant, notamment pour les jeunes qui adorent jouer au fond de l’eau», note Patrick Plaquin, lui-même joueur de hockey depuis de longues années. Mais d’un hockey bien particulier, car il se pratique au fond d’une piscine.
«Le hockey subaquatique est le seul sport collectif qui se pratique dans l’eau, avec le water-polo», souligne Patrick Plaquin, qui fait partie du club de hockey subaquatique de Pessac. Un club qui existe depuis 2004 et qui regroupe plus de 70 licenciés, répartis dans 4 équipes de jeunes (mixtes) et 3 équipes seniors (2 masculines et une féminine).
Et à la différence du water-polo, ce sport est accessible à tous, même à des nageurs peu aguerris : «La seule condition est de ne pas avoir peur de l’eau, glisse Patrick Plaquin. Mais il n’y a pas besoin de savoir très bien nager pour se lancer, car c’est un sport qui ne se pratique pas en surface. Des personnes légèrement handicapées viennent d’ailleurs essayer régulièrement.»
Plus que la nage, la principale qualité à développer au hockey subaquatique est donc sa capacité à gérer son souffle. Même s’il s’agit de petites apnées de 10 à 15 secondes, leurs répétitions peuvent finir par vous épuiser, et pénaliser votre équipe. «La synchronisation entre les différents joueurs est un aspect important», explique Patrick Plaquin.
Ils sont 10 au sein d’une équipe, dont 6 actifs et 4 remplaçants. Tous ont pour objectif d’amener le palet dans une rigole de 3 mètres de long qui fait office de but, grâce à une mini-crosse. «Il y a des compétitions officielles au mois de mars, et le reste de l’année nous participons à des tournois, parfois même à l’étranger comme aux Pays-Bas ou en Espagne.» Mais avant de penser aux compétitions, il faut s’entraîner. Pour cela, rendez-vous à partir du 16 septembre au centre nautique de Pessac. SH
Elles ont des allures de pilotes des temps héroïques, mais plus que le piqué, elles préfèrent la plongée. Histoire de pousser un palet au fond d'une piscine. Le casque, c'est pour protéger les oreilles des coups de palmes.
Stéphanie Viaut et Léa Ortiz-Ustinza pratiquent le hockey subaquatique à l'USSAP. Elles en ont fait une démonstration... sans eau, sur le podium de la Fête des assos. Stéphanie Viaut est, en plus, garde à cheval au Bourgailh.
Confidentiel, ce sport est néanmoins bien représenté en Gironde qui compte l’un des clubs majeurs en France, à savoir l’Ussap, basé à Pessac. Une base de travail pour le hockey subaquatique qui multiplie les adhésions et les licenciés. Découverte.
Le hockey subaquatique? À première vue, peu de monde connaît cette discipline. Pourtant, si confidentielle soit-elle, elle n’en demeure pas moins un sport de haut niveau, élevé au rang des plus grands dans certains pays tels que l’Australie, la Nouvelle Zélande ou l’Afrique du Sud: «Dans ces contrées, le hockey subaquatique a même tendance à venir supplanter le football», argumente fièrement Patrick Plaquin, président de l’Ussap, à Pessac, et par ailleurs l’un des pionniers de l’implantation de cette forme de hockey dans la région.
Nous sommes dans les années 80 et, petit à petit, va grandir cette discipline: «C’était un sport inconnu sur la région. Deux clubs bordelais se sont peu à peu montés avant de fusionner et de finalement déboucher sur la création de l’Ussap en 2001. Là, à Pessac, nous avons d’abord voulu pérenniser le club avant de le faire grandir. Et pour l’instant, les résultats et le nombre de personnes voulant nous rejoindre nous satisfont pleinement.» Aujourd’hui, la région Aquitaine compte onze clubs.
À tel point que 75 licenciés sont aujourd’hui partie prenante de l’aventure, ce qui fait de l’Ussap l’un des plus gros clubs français. Avec ce réservoir, le club pessacais a ainsi pu monter des équipes benjamins, cadets, juniors, seniors féminines et hommes. Autant de catégorie qui rencontrent le succès dans l’Hexagone: «C’est vrai que nous obtenons de bons résultats dans ces catégories. Nous sommes ainsi en 6e position au niveau national chez les benjamins, 3e chez les cadets et notre équipe première joue, elle, en D2 nationale», ajoute Patrick Plaquin.
Aujourd’hui, le hockey subaquatique attire beaucoup les jeunes, intéressés par ce sport dynamique, à l’excellente image de marque, qui nécessite engagement, rythme et robustesse. « Plus de la moitié de nos licenciés ont même moins de 18 ans, précise le président du club pessacais. Nous devons lutter contre notre manque d’exposition médiatique. Nous essayons alors de contrebalancer cette absence par des démonstrations, de l’affichage ou l’organisation dans nos installations du championnat de France. Mais nous avons du mal à obtenir une petite lisibilité auprès du public.»
Étonnant au regard du côté spectaculaire d’une partie. Jouée en deux mi-temps de dix minutes, une rencontre met aux prises deux équipes constituées de dix joueurs (six plus quatre remplaçants). Armés d’une crosse d’une trentaine de centimètres, les hockeyeurs en décousent au fond d’un bassin de 25 mètres de long pour douze mètres de large dont le fond doit être plat à environ 2 mètres. Le but est de catapulter un palet de 1,3 kilo dans des petits buts.
Pour respirer, les joueurs qui sont en apnée, armés de palmes, masques et tubas, remontent toutes les dix à vingt secondes faire le plein d’oxygène avant de redescendre au fond de la piscine. Autant dire qu’outre le résultat en lui-même, c’est le côté spectaculaire d’un match que l’on retient d’une partie de hockey subaquatique avec un mouvement perpétuel.
Le spectateur se tient au bord de la piscine et peut suivre l’évolution de la rencontre sur un écran, de petites caméras filmant les débats au fond de l’eau. «Le spectacle est attrayant, affirme Patrick Plaquin, mais il le serait encore un peu plus pour le public si certaines piscines, à l’instar de ce qui existe en Andorre ou à Monaco, étaient équipées de hublots; les spectateurs pourraient ainsi vraiment suivre le déroulé d’un match.»
En attendant, l’équipe de France a raflé récemment le titre mondial devant les nations ayant élevé cette discipline comme sport national. De quoi voir l’avenir en rose pour le hockey subaquatique, actuellement rattaché à la Fédération française de Plongée sous-marine: «Nous voudrions devenir sport de haut niveau, renchérit Patrick Plaquin, par ailleurs arbitre international. De cette façon, nous pourrions nous développer et nous faire connaître du plus grand nombre.» Une ambition qui pourrait bien lancer l’avènement d’une nouvelle mode aquatique.
Aurore, 18 ans, pratique le hockey subquatique de haut-niveau dans deux clubs. Mais il faut aussi préparer le bac S.
Ex-bébé nageur, Aurore a aujourd'hui 18 ans et planche sur son bac S. Mais Aurore a la bougeotte et ne se contente pas de ça. Depuis qu'elle est toute jeune, elle vit beaucoup dans l'eau. Après les bébés nageurs, elle commence la natation. Puis la natation synchronisée à l'Union Sportive Cenon Rive Droite (USCRD), section subaquatique.
Le club propose de la plongée sous-marine. Elle s'essaie à la plongée. Passe son niveau 1. Puis prépare le second. « Mais c'était trop statique », déplore-t-elle. Qu'a cela ne tienne, le club propose aussi du hockey subaquatique. Alors Aurore décide de plonger. Mais différemment. « Et cela m'a tout de suite plu », enchaîne la future étudiante. Car c'est beaucoup plus dynamique. Et pour cause. Le hockey subaquatique se joue dans une piscine de 2 ou 3 mètres de profondeur, par équipe de six.
Équipés de PMT (palmes, masque et tuba), d'un gant, d'un protège-bouche, et enfin d'un bonnet de water-polo (les coups de palme peuvent faire mal), les joueurs doivent pousser le palet orange fluo d'1,5 kg dans le camp adverse, à l'aide d'une crosse d'une trentaine de centimètres. Facile, sauf que le palet, lui, est bel et bien scotché constamment au fond du bassin. Les allers-retours en surface sont donc incessants, histoire de ne pas suffoquer, évidemment. Pour du sport, c'est du sport.
Deux clubs en même temps
Aurore est contente, ça bouge. Mais comme l'USCRD ne fait pas de compétition, elle décide de s'inscrire, en plus, dans un second club, qui lui ouvrira les chemins des rencontres officielles. Pour cette saison 2009-2010, le club de Pessac l'accueille à bras ouverts. Après quelques compétitions, le coach décide de participer aux sélections France des moins de 19 ans. Aurore fait partie du voyage. Et après trois week-ends de sélection, elle est la seule à être retenue dans sa catégorie. Bingo. Elle se fait des nouvelles copines venues de toute la France. Et participera au championnat d'Europe qui se jouera au Pays de Galle la dernière semaine de juillet, dans l'équipe de France.
En attendant, le coach national lui a envoyé un programme d'entraînement à distance, relayé par son entraîneur girondin. « Mais je ne lâcherai pas le club de Cenon, car ce n'est que du plaisir. Sauf si je dois partir pour mes études l'an prochain. Ce sera cinéma à Bayonne ou Staps (1) à Bordeaux ou Limoges. Là où je serai prise », termine-t-elle.
(1) STAPS : Sciences et techniques des activités physiques et sportives.
Sud Ouest - 14 juin 2010 06h00 - Par Marie Huguenin
La région ALPC (Aquitaine Limousin Poitou Charentes) a tenu sont championnat régional senior qualificatif pour les championnats de France le 24 janvier avec, cette année, une nouveauté : la création de 2 divisions : division A constituée des 6 premières équipes du championnat 2009 et division B constituée des autres formations. L'ensemble du championnat était organisé sur 3 journées : journée 1, DA ; journée 2 DB ; journée 3 : barrages entre les deux derniers de DA et les deux premiers de DB.
Ce 24 janvier, s'est donc déroulée à la Rochelle, la DA avec les équipes de Saintes, Pessac 1, La Rochelle, Sabbe (Boé Bon Encontre - Agen), Eysines, Pessac 2. Un constat s'est imposé avec le resserrement des niveaux et des scores très serrés. Après une 1ère partie de championnat organisé en poules, une structure se dégage avec dans la poule A : 1er Pessac 1, 2ième Sabbe, 3ième Eysines, et dans la poule B : 1er Saintes, 2ième La Rochelle, et 3ième Pessac 2.
Puis, dès l'entame des phases finales, le classement se dessine, Pessac 2 l'emportant sur Eysines 1-0 à l'issue d'un match aussi haletant que disputé, parfois très rude.
Les autres rencontres ont, elles aussi, été engagées mais très correctes ; victoire de La Rochelle 4-3 sur le Sabbe et victoire de Pessac 1 3-1 contre Saintes. La rencontre opposant Pessac 2 à Eysines pour la place en D4 nationale était très surveillée : pas un écart ne sera toléré. La rencontre disputée s'est deroulée convenablement avec la victoire à nouveau de Pessac 2 sur le score de 2-1. Quant à la rencontre sans enjeu puisque l'équipe de Saintes ne pouvait pas prétendre à une qualificatton en division nationale par manque d'encadrants, la victorre de Sabbe 4-2 verra donc la qualification méritée de cette formation en D3 nationale après avoir terminé 2ième de D4 la saison dernière.
La finale opposant La Rochelle et Pessac 1 pour le titre de champion régional était tendue... Le score sans appel de 5-0 pour Pessac 1 rend bien compte de la supériorité de cette formation sur laquelle il faudra compter en D2 nationale comme un prétendant séneux au titre.
Parallèlement à ce championnat, se tenait le championnat feminin avec, pour la premiere fois en ALPC, trois équipes en compétition : La Rochelle/E ysines, Pessac, Saintes. Le championnat que l'on pouvait penser ouvert fut finalement très largement dominé par l'équipe de la Rochelle/Eysines qui montre qu'il faudra sérieusement compter sur elle lors du championnat de France féminin à Talance les 6 et 7 mars. L'équipe Pessecaise en pleine construction, se classe en 2ième position et devra régler quelques SOUCiS de jeunesse et faire preuve de plus de realisme pour rivaliser aves les autres formations. Quant à la nouvelle équipe de Saintes féminin, 3ième, elle doit largement étoffer son effectif pour tenir un rôle sérieux sur la scene régionale.
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